Actualités pastorale lycée

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Gaudete et exsultate

Gaudete et exsultate

Vous trouverez ci-dessous une synthèse, du père Jean Louis Gazzaniga vicaire général, de la dernière exhortation apostolique du pape François.
Vous pouvez si vous le souhaitez la télécharger sur le site du Vatican : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/apost_exhortations/documents/papa-francesco_esortazione-ap_20180319_gaudete-et-exsultate.html

Gaudete et exsultate du pape François par le père Gazzanigga

Ce texte fait écho aux béatitudes de St Matthieu. Les béatitudes sont la CARTE D’IDENTITE du Chrétien.
Comment faire résonner l’appel à la sainteté dans nos vies, dans le contexte actuel de notre monde avec ses risques et ses défis ?

Il y a 5 chapitres :
1. L’appel
2. 2 ennemis de la sainteté
3. A la lumière du maître
4. Caractéristiques
5. Combat et vigilance

Comme souvent avec le pape son style est direct, percutant, efficace et un peu provocateur.
Dans les n° 15.24.32 il s’adresse directement à son lecteur, il s’adresse à chacun de nous personnellement.

Nous avons d’abord à changer notre regard sur la sainteté. Elle est bien à notre portée ce n’est pas quelque chose d’impossible à atteindre.

Certes EXIGENTE mais pas impossible n° 14.
Comment ? En vivant avec amour on ne nous demande pas des actions héroïques, juste d’accepter de se laisser travailler par l’Esprit.
Mettre l’évangile et sa JOIE dans notre vie. Le pape insiste beaucoup sur note tiédeur. Il y a une invitation à la bonne humeur à la joie.
Prendre aussi en compte que le pape est argentin, nous ne pouvons comprendre ce qu’il dit si nous oublions cela. Il porte en lui les joies et les difficultés de son pays avec son histoire propre et l’emprise des différentes communautés argentines.

Chapitre 1

L’appel à la sainteté : Nous sommes tous appelés. Nous n’avons pas besoin d’être des religieux et religieuses.
Interrogeons-nous sur nos aïeuls sur ce qu’ils ont fait d’admirable dans leurs vies le don d’amour pour les autres et qui partagent aujourd’hui la vie de Dieu. Avançons comme eux pas à pas dans les petites choses de nos vies. Il faut éviter le danger de vouloir imiter les saints premièrement nous n’y arriverons pas et deuxièmement ce n’est pas ce que Dieu nous demande. Voir n° 11 ne jamais se décourager. Toujours mettre en lumière le meilleur de nous-même. C’est là où nous sommes avec ceux qui nous entourent que notre sainteté se vit au quotidien dans des gestes d’amour, de compassion, d’entraide. Nous ne sommes pas là pour accomplir des miracles n° 16. Si c’est compliqué nous avons à laisser le Christ agir en nous et nous convertir.
La prière est importante en cela. Prier pour agir à être encore plus des porteurs d’amour et non pas prier pour notre confort personnel. PRIER et AGIR.
Etre comme Clotilde dans La Femme pauvre de Léon Bloy ne jamais se décourager.
Collection Folio (n° 1194), Gallimard

Ce grand roman poétique, dominé par l'image du feu, glorifie la femme, identifiée au thème chrétien de la pauvreté. Clotilde, l'héroïne de La femme pauvre, parvient à la lumière lorsque, dépouillée de tout, elle est laissée à la totale solitude et à la misère absolue. Au-delà de toute tristesse et de tout malheur humain, elle accède alors à l'univers spirituel «et sa continuelle prière est une torche secouée contre les puissants...»

Chapitre 2

2 ennemis subtils : la gnose et le pélagianisme des dérives dans l’histoire du christianisme.
La gnose : connaissance
Comment comprendre Dieu s’acharner à le comprendre le sonder ou vivre avec Dieu ? Dieu sera toujours plus grand que nous Il est un mystère. L’évangile sera toujours quelque chose de neuf dans nos vies même si on le lit indéfiniment c’est cela le mystère de Dieu. Il aura toujours quelque chose à nous dire dans l’aujourd’hui de nos vies.
Beaucoup croit savoir et croit détenir ce mystère. Le danger quand on a un grand savoir c’est de dire nous on sait les autres ne savent rien, ils n’ont rien compris.
C’est imaginer une Eglise pour l’élite, les purs, les parfaits. Dans notre Eglise certains sont tentés par cela. Une mise à l’écart de ceux qui ne savent pas s’effectue alors. Mais qui suis-je moi pour dire que Dieu ne va pas toucher celui-ci ou celle-là ?
Ex : Le curé d’ARS ses confrères le dénonçaient il ne savait rien, ne maitrisait même pas le latin…
Il ne comprenait peut être pas, il n’était ni théologien, ni exégète, ni latiniste mais il était inspiré, il vivait pour ses paroissiens, il était sur le chemin de la sainteté.
L’humilité dans le savoir est fondamentale.
Le pélagianisme : le libre arbitre de l'homme.
Il faut agir on est passé du savoir à l’action sans faire confiance à la grâce.
Ne nous laissons pas gagner par cette volonté de tout faire. Notre chemin de sainteté passe par la grâce de Dieu dans nos vies. Ce ne sont pas nos actions qui nous rendrons saint mais ce que la grâce de Dieu en nous et ce que nous en ferons qui nous mènera sur ce chemin. On ne peut pas faire ce chemin sans Dieu dans nos vies.
Ex : Ostension de la liturgie, ne transformons pas nos actions de charité en ONG, ni en auto référentiel.
Mettre au centre de ce que nous faisons la loi de l’AMOUR. C’est en reconnaissant nos limites que nous pouvons laisser la grâce agir. Comme Jésus il nous faut mettre au centre de nos vies l’amour.

Chapitre 3

La lumière du maître.
Notre chemin de sainteté passe par Jésus lui-même. Vivre l’évangile et vivre ce que Jésus a vécu.
Référence au chapitre 25 de Matthieu verset 34 à 45
« Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” »
Notre chemin de sainteté passe par là : verset 45
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
Ce qui nous éloigne de ce chemin sont nos petites guerres quotidiennes, la médisance, la diffamation, les ragots… La miséricorde est la clé de la sainteté.

Chapitre 4

Caractéristiques :
• L’anxiété nerveuse, on ne va pas y arriver est un signe de faiblesse
• La tristesse
• L’acédie notre tiédeur qui conduit au découragement à force d’être tiède on n’ose pas aller vers l’autre. Oser aller où l’on a pas pieds.
• La patience, notion de temps. Nous ne vivons pas dans le temps de Dieu.
Il nous faut de l’endurance et de la patience. Et beaucoup d’humilité, ne pas être des donneurs de leçons.
• La joie et le sens de l’humour
• L’audace, accepter comme Jonas ce que Dieu nous demande. Laisser Dieu nous surprendre.
• Communauté : On n’est pas tout seul. Nous sommes dans l’Eglise avec les autres.

Chapitre 5

Combat, vigilance et discernement
La vie chrétienne est un combat permanent contre le monde, contre nous même, contre le diable (le tentateur).
Lorsque nous cédons à nos pulsions les plus destructrice pour les autres et pour nous-même (l’envie, la jalousie, la colère, la haine…) le mal est déjà à l’œuvre dans nos vies. C’est pour cela que l’Eglise nous encourage à ne jamais baisser les bras et lutter contre nos pulsions de mort. La vie c’est l’évangile d’amour et le Christ
Il faut nous ouvrir à l’Esprit de Dieu et prendre Marie comme modèle.
Elle a dit OUI et a fait confiance.

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